Christian Horner, patron de Red Bull, approuve la décision de la FIA d’écarter Johnny Herbert du rôle de steward en Formule 1. Selon lui, il est inacceptable qu’un arbitre officie également en tant que consultant médiatique, une situation rare dans le sport professionnel.
La FIA a annoncé que Herbert, ancien pilote et steward expérimenté, ne serait plus en poste lors des week-ends de course. En cause : ses activités de consultant pour des médias, notamment liés aux paris sportifs. “Johnny est un professionnel respecté, mais il a été convenu que son rôle de steward et celui de consultant médiatique étaient incompatibles”, a expliqué la FIA.
Horner, interrogé lors des Autosport Awards à Londres, a soutenu cette décision. “Cela n’a rien à voir avec Max [Verstappen], mais c’était la bonne décision”, a-t-il déclaré. “Dans aucun autre sport professionnel, un arbitre ne travaille aussi dans les médias. C’est totalement inapproprié.”
D’autres figures de la F1, comme Jos Verstappen, partagent cet avis. À l’inverse, Herbert a défendu sa position, affirmant qu’il savait faire la distinction entre ses responsabilités de steward et son rôle de consultant.
Ce débat relance une question clé en F1 : faut-il des commissaires professionnels et à plein temps ? Zak Brown, patron de McLaren, estime que la FIA devrait salarier des stewards permanents pour assurer plus de cohérence dans les décisions. Il plaide aussi pour une plus grande souplesse dans l’interprétation des règlements.
Alors que la saison 2025 approche, la gouvernance et l’arbitrage en F1 restent des sujets brûlants.