La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a introduit une nouvelle règle pour la saison 2025 de Formule 1 : interdire les jurons et critiques envers l’instance dirigeante. Cette mesure, accompagnée de lourdes sanctions financières et sportives, ne passe pas auprès des pilotes.
Des sanctions sévères et controversées
Dès la première infraction, un pilote devra s’acquitter d’une amende de 40 000 €. En cas de récidive, ce montant double et peut aller jusqu’à 120 000 €, avec une suspension d’un mois et une perte de points au championnat. Ces sanctions radicales visent à encadrer la communication des pilotes, mais sont jugées excessives par plusieurs d’entre eux.
Des pilotes unanimes contre la restriction
Max Verstappen, interrogé lors du lancement de la saison, a préféré éviter le sujet pour ne pas risquer une sanction. Il a tout de même estimé que ces règles étaient inutiles et qu’il faudrait se concentrer sur des aspects plus importants, comme la sécurité et la performance des voitures.
George Russell a aussi pris position, soulignant que l’anglais n’est pas la langue maternelle de tous les pilotes. Selon lui, certains pourraient être sanctionnés sans en comprendre pleinement la raison. Carlos Sainz et Alex Albon ont également critiqué la menace de suspension pour de simples propos tenus sous pression.
Un débat encore ouvert
Yuki Tsunoda a pris la situation avec humour, suggérant qu’il pourrait jurer plus souvent en dehors des courses. Pendant ce temps, d’autres disciplines comme la Formule E et le WRC ont déjà appliqué des sanctions similaires, mais de manière plus mesurée.
La FIA pourrait ajuster sa position pour trouver un compromis. En attendant, les pilotes devront surveiller leurs paroles, sous peine de lourdes conséquences.