Le conflit sur l’utilisation de jurons dans le WRC
Les pilotes du WRC ont protesté contre l’interdiction des jurons imposée par la FIA. Après l’amende infligée à Adrien Fourmaux pour avoir juré lors d’une interview au Rallye de Suède, plusieurs pilotes ont choisi de ne pas répondre aux interviews ou de parler uniquement dans leur langue maternelle au Safari Rally Kenya.
Les pilotes forment une alliance pour défendre leur position
Les pilotes et copilotes ont créé l’Alliance des Pilotes du Rallye Mondial (WoRDA), inspirée de la GPDA en Formule 1. Ils ont dénoncé la sévérité des amendes, qu’ils jugent excessives. Selon eux, ces sanctions sont disproportionnées pour des écarts de langage non intentionnels. Ils ont demandé à la FIA de trouver rapidement une solution.
La réponse de la FIA et l’ouverture du dialogue
La FIA a défendu son code de conduite strict. Elle insiste sur le fait que les pilotes doivent être des modèles pour les jeunes fans. L’organisation a souligné qu’un langage inapproprié nuit à l’image du sport. Toutefois, après la protestation des pilotes, elle a accepté d’ouvrir un dialogue après le Safari Rally Kenya. La FIA a précisé qu’elle examinerait chaque situation individuellement, mais qu’elle ne tolérerait pas les jurons.
Les discussions entre la FIA et les pilotes visent à trouver un compromis. L’objectif est de maintenir les normes du sport tout en respectant les attentes envers les comportements publics des pilotes.