L’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari n’est pas passée inaperçue. Après 12 années passées chez Mercedes, le Britannique a ouvert un nouveau chapitre de sa carrière avec la Scuderia, l’écurie la plus mythique de la Formule 1. Une combinaison puissante sur le papier, mais qui, en piste, demande du temps pour atteindre son plein potentiel.
Hamilton, fidèle à son style, a su faire parler de lui dès ses premiers jours à Maranello, affichant une image aussi maîtrisée qu’iconique, jusqu’à ses chaussures signées Louboutin. Mais si le marketing est impeccable, certains observateurs n’ont pas tardé à pointer du doigt ses premières performances, notamment en qualifications, souvent derrière Charles Leclerc.
Face à cette vague de critiques, Hamilton garde son calme. “C’est normal,” explique-t-il. “Ferrari est l’équipe la plus emblématique de l’histoire de la F1. Il y aura toujours des opinions, des analyses, parfois excessives. Mais personne ne peut transformer une équipe en quelques semaines.”
Il rappelle à juste titre qu’un tel changement – après une décennie passée dans un cadre ultra-familiarisé – demande une adaptation profonde. Chaque détail compte : le style de pilotage requis par les voitures à effet de sol, les réglages au volant, la communication avec les ingénieurs. Ce qui était instinctif chez Mercedes devient une nouvelle gymnastique mentale chez Ferrari.
Son patron, Frédéric Vasseur, partage le même point de vue : “On ne remplace pas douze ans de collaboration en deux courses. Le processus est en cours, et il faut laisser le temps.”
Même si sa victoire lors du sprint en Chine reste une exception dans ce début de saison, Hamilton affiche une attitude posée, loin des polémiques. S’il y a bien une leçon que l’expérience lui a apprise, c’est que la constance finit toujours par payer.