Ferrari a brillé devant son public lors des 6 Heures d’Imola, s’adjugeant une seconde victoire cette saison en Championnat du Monde d’Endurance (WEC). Le trio composé de James Calado, Antonio Giovinazzi et Alessandro Pier Guidi a porté la Ferrari #51 jusqu’au drapeau à damier, concluant une course tendue par seulement 8,4 secondes d’avance.
Partie en pole, la Ferrari d’usine a rapidement imposé son rythme, bien aidée par une stratégie limpide, jusqu’à ce que les deux safety cars et leurs équivalents virtuels viennent redistribuer les cartes. La suite s’est transformée en une véritable partie d’échecs tactique, où BMW, Alpine et Toyota sont revenus dans la course.
C’est finalement la BMW #20 du WRT (Rast, Frijns, Van der Linde) qui s’est adjugée la deuxième place, juste devant l’Alpine de Schumacher, Gounon et Makowiecki. La Ferrari cliente #83, pilotée par Hanson, Ye et Kubica, a longtemps lutté pour le podium, mais a cédé la quatrième place dans les dernières minutes.
Derrière, les Toyota et Porsche officielles ont souffert de stratégies décalées ou de pénalités, tandis que Cadillac et Peugeot sauvent les points en finissant respectivement 10e et 9e.
Mais si la fête fut belle pour Ferrari en Hypercar, la déception fut amère pour un autre héros local : Valentino Rossi. Le Docteur, engagé avec WRT en LMGT3, a tout donné dans les derniers tours. Son coéquipier Kelvin van der Linde a terminé à seulement trois dixièmes de la victoire derrière la Porsche Manthey de Lietz, Hardwick et Pera.
Alors que la victoire semblait à portée, un contact malheureux avec la Ferrari #21 de Simon Mann a coûté à Rossi une pénalité décisive. Il devra donc patienter encore avant de décrocher une première victoire en WEC, malgré une performance solide qui confirme son adaptation fulgurante au monde de l’endurance.