Réunie à Genève, la Commission de Formule 1 a étudié plusieurs mesures concernant les moteurs de 2026. L’objectif : éviter un déséquilibre compétitif comme celui observé en 2014 avec Mercedes. Cette année-là, l’écurie allemande avait largement dominé, laissant ses rivaux, comme Honda, loin derrière.
Pour corriger cette éventualité, les membres de la Commission ont trouvé un accord de principe. Il prévoit plus d’heures de développement sur banc d’essai et une rallonge budgétaire pour les motoristes en retard. Ce soutien s’appliquera uniquement à la performance du groupe motopropulseur, sans tenir compte des résultats globaux de l’équipe.
Une réduction de la puissance électrique en débat
La Commission a aussi débattu de la puissance électrique des moteurs hybrides. Certains craignent que les batteries insuffisamment chargées forcent les pilotes à ralentir en ligne droite. Christian Horner, directeur de Red Bull, soutient un changement. Toto Wolff, son homologue chez Mercedes, juge la proposition absurde.
Une solution intermédiaire consisterait à moduler l’énergie déployée en fonction des circuits. À Monza, par exemple, dominé par les longues lignes droites, cette régulation pourrait offrir un meilleur équilibre.
Prévention des feux sur circuit
Lors du dernier Grand Prix du Japon, des étincelles ont provoqué des départs de feu dans l’herbe autour de la piste. Pour prévenir de tels incidents, la FIA envisage de remplacer le titane par de l’acier inoxydable sur les patins de protection. Elle étudie aussi l’ajout d’un traitement spécifique sur certaines zones sensibles des circuits.
Vers de nouvelles stratégies et un budget adapté
La réunion a aussi abordé d’autres sujets. Une proposition vise à rendre obligatoires deux arrêts aux stands lors du Grand Prix de Monaco, afin d’encourager les stratégies. En parallèle, la FIA étudie une révision du budget alloué aux nouvelles équipes, comme Cadillac, qui fera son entrée en 2026.