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Le WRC face à l’incertitude : un seul constructeur prêt pour 2027 ?

Le Championnat du Monde des Rallyes pourrait connaître une crise majeure en 2027, avec un seul constructeur prêt à s'engager à ce jour.

Des inquiétudes grandissantes autour des nouvelles règles

À l’approche de l’introduction des nouvelles réglementations du WRC en 2027, les tensions montent dans le monde du rallye. Richard Millener, directeur de l’équipe M-Sport Ford, a exprimé ses doutes. Selon lui, un seul constructeur pourrait être prêt à temps.

Des règles conçues pour attirer… mais un calendrier serré

Lors du Rallye Islas Canarias, les nouvelles règles ont occupé une place centrale dans les débats. En décembre dernier, la FIA a présenté un cadre censé réduire les coûts et attirer de nouveaux constructeurs. L’objectif : créer des voitures plus simples mais aussi performantes que les Rally1 actuelles, à un coût de 345 000 euros. Ces voitures reposeront sur des châssis spaceframe et utiliseront des moteurs Rally2.

Mais le temps manque. Les constructeurs ne disposent que de 16 mois pour concevoir une voiture conforme. Or, les détails finaux des règlements ne seront publiés qu’à la fin août. « Il faut au moins 18 mois dans l’idéal pour développer un nouveau véhicule », affirme Millener.

Silence des constructeurs : inquiétude généralisée

Aucun des trois principaux constructeurs – Toyota, Hyundai, ou Ford via M-Sport – n’a confirmé sa présence en 2027. Millener redoute un championnat déserté : « Je crains que nous n’ayons qu’un seul constructeur au départ. Ce ne serait pas bon pour la discipline. »

La position de Hyundai reste floue. L’équipe n’a pas engagé de discussions pour 2027 et pourrait quitter le championnat dès la fin de saison. Un tel départ serait un coup dur pour le WRC.

Attirer sans perdre : un équilibre fragile

Pour Cyril Abiteboul, directeur de Hyundai Motorsport, le but est clair : « Ces règles doivent attirer de nouvelles marques sans perdre celles qui sont déjà là. Et surtout, elles doivent élargir l’audience. »

La FIA garde espoir

Malgré la pression, la FIA reste confiante. Xavier Mestelan-Pinon, directeur technique de la fédération, indique que certains constructeurs ont déjà commencé le travail. Il estime que retarder les nouvelles règles ne serait pas bénéfique.

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