Les nouvelles règles techniques de la F1, attendues pour 2026, imposent un poids minimum de 768 kg. Cela représente une baisse significative de 32 kg par rapport au seuil actuel. Pour respecter cette limite, les ingénieurs devront repenser la conception des monoplaces.
Les dimensions des voitures seront également revues à la baisse. L’empattement sera raccourci de 200 mm, et la largeur maximale passera de 2000 mm à 1900 mm. Pirelli développera des pneus plus étroits, dans le but de réduire encore le poids global. Cependant, les nouvelles motorisations hybrides intégreront des batteries plus lourdes, rendant l’exercice encore plus complexe.
Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, a critiqué cette évolution. Il estime que la réduction du poids minimum est arbitraire. Selon lui, la combinaison de moteurs plus lourds et de seuils allégés oblige les équipes à faire de lourds investissements. Chaque kilo économisé devient un gain de performance.
Mercedes partage cette inquiétude. Toto Wolff souligne que chaque choix technique aura un impact sur le comportement de la voiture. Il faudra faire des compromis pour réduire le poids sans sacrifier d’autres aspects essentiels.
Du côté d’Alpine, David Sanchez considère que la nouvelle limite est très ambitieuse. Ayao Komatsu, directeur de Haas, affirme que cela représentera un facteur clé de performance, mais à un coût élevé. Les équipes les moins bien dotées financièrement pourraient être désavantagées.
Paul Monaghan, ingénieur chez Red Bull, précise que les tests d’homologation sont plus stricts qu’avant. Chaque élément devra être repensé pour optimiser le poids. Un gain de 5 % sur plusieurs pièces pourrait faire la différence.
Ce défi se jouera dès les premiers tours de roues en mars 2026. Les résultats sur la piste confirmeront si les paris techniques de chaque équipe ont porté leurs fruits. Dans cette nouvelle ère, chaque gramme comptera.