Un départ prometteur mais un podium tardif
Scott McLaughlin, figure de proue de l’équipe Team Penske, a lancé la saison IndyCar 2025 avec des ambitions claires. Fort de deux années solides, il a démarré fort en signant la pole position au Grand Prix de Saint-Pétersbourg en février. Pourtant, il a fallu attendre le Children’s of Alabama Indy Grand Prix au Barber Motorsports Park pour le voir monter sur son premier podium, derrière Alex Palou et Christian Lundgaard.
Un classement qui laisse place à l’espoir
Actuellement cinquième au général avec 105 points, McLaughlin accuse un retard de 91 unités sur Palou, qui caracole en tête. Ce dernier cumule déjà trois victoires et une deuxième place. Pour comparaison, McLaughlin comptait 119 points à la même période en 2023. Malgré ce recul, ses performances restent supérieures à celles de 2022, où il n’avait que 88 points après quatre manches.
Une attitude lucide et déterminée
Malgré l’écart, McLaughlin reste serein. Pilote expérimenté, triple champion des Supercars australiennes, il relativise la domination actuelle de Palou :
“Cela n’a rien de frustrant. À la fin de la journée, vous ne pouvez faire que ce que vous pouvez.”
Il reconnaît toutefois que sa monoplace manquait de rythme pour rivaliser avec celle de Palou. Dès les premiers tours, il a senti que la troisième place était le maximum atteignable ce jour-là. Le manque d’adhérence a limité ses chances dès le départ.
Des ajustements pour inverser la tendance
Confiant dans les capacités de son équipe, McLaughlin souligne que des améliorations sont en cours. Il reconnaît le travail bien exécuté par ses rivaux, notamment en stratégie et en qualifications. Mais il insiste sur la régularité comme clé du succès :
“Il faut continuer à frapper à la porte. Tout le monde a une mauvaise course à un moment donné.”
Objectif podium pour les prochaines courses
McLaughlin garde les yeux fixés sur le titre. Grâce à sa résilience et à sa capacité d’analyse, il espère rapidement réduire l’écart avec Palou. Avec encore de nombreuses manches à disputer, le Néo-Zélandais n’a pas dit son dernier mot.