Une controverse née des essais de Bahreïn
Les essais hivernaux de Bahreïn ont laissé place à une nouvelle controverse en F1. Plusieurs équipes soupçonnent leurs rivaux d’utiliser un dispositif surnommé “mini-DRS”. En cause, des images montrant des mouvements suspects sur les ailes arrière de certaines monoplaces, notamment celles de Mercedes, McLaren et Ferrari.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’aileron arrière de Mercedes basculer légèrement à haute vitesse. Chez McLaren, un écart variable au niveau de l’aile arrière a également été observé. Ferrari, de son côté, est aussi suspectée d’user de cette ruse aérodynamique.
Cependant, à ce stade, ces preuves restent purement circonstancielles. L’effet supposé du “mini-DRS” est difficile à percevoir sans indications précises.
Les nouvelles règles de la FIA mises à l’épreuve
À partir du Grand Prix d’Australie, la FIA appliquera des tests plus stricts pour limiter la flexibilité des ailes. Désormais, l’élément principal de l’aileron ne pourra pas fléchir de plus de 6 mm sous charge. L’aile supérieure sera limitée à 7 mm de flexion horizontale, et l’extrémité arrière à 3 mm.
De plus, les nouvelles règles imposent des écarts précis entre les éléments de l’aileron arrière. Avec le DRS fermé, cet espace devra être compris entre 9,4 et 13 mm, et atteindre un maximum de 85 mm une fois activé.
Si ces restrictions limitent la possibilité d’un effet “mini-DRS”, elles ne l’excluent pas totalement.
Quel impact pour le début de saison ?
Pour l’instant, tout cela ne reste que spéculation. Les équipes ont une grande liberté en essais privés, où les règles ne sont pas appliquées aussi strictement qu’en qualifications ou en course.
Le véritable test aura lieu en Australie, lorsque les premières inspections techniques seront réalisées. Si toutes les monoplaces passent les contrôles, la FIA ne pourra pas intervenir davantage. Mais si des soupçons persistent, les écuries rivales ne manqueront pas de contester et de pousser la FIA à resserrer encore les règles.