Pour la première fois, la Formule E a posé ses valises sur le circuit permanent de Homestead, au sud de Miami. Une étape marquée par des conditions techniques inhabituelles, une gestion énergétique cruciale, et un enchaînement d’incidents qui a transformé la course en véritable montagne russe pour l’équipe franco-américaine DS Penske.
Un début prometteur, mais une qualification ratée
Si Jean-Éric Vergne affichait son optimisme avant les qualifications, la réalité a vite rattrapé DS Penske. Ni lui, ni son coéquipier Maximilian Günther n’ont réussi à se qualifier pour les phases finales, relégués en fond de grille (17e et 22e). Pourtant, sur un circuit aussi atypique que celui de Miami, tout restait possible grâce à la gestion de l’énergie.
Une remontée freinée par les imprévus
Malgré leur position de départ, les deux pilotes ont tenté de remonter. Vergne est parvenu à entrer dans le top 10, avant de perdre plusieurs places après une sortie large. Il a su regagner du terrain, atteignant même la 7e position à mi-course. Mais une série d’incidents – dont deux interventions de la voiture de sécurité et un drapeau rouge – ont brouillé les cartes.
Résultat final décevant mais encourageant
À la reprise, il ne restait que quatre tours. Malchanceux, Vergne n’a pas pu profiter de son Attack Mode et a terminé 12e. Günther, impliqué dans un accrochage plus tôt, s’est classé 17e. Un résultat en demi-teinte pour DS Penske, mais la performance en course montre un potentiel encore à exploiter.
Prochain rendez-vous : Monaco, début mai, pour une manche double historique sur le Rocher. L’occasion idéale pour rebondir.