AccueilF1Hamilton chez Ferrari : l’adaptation mutuelle d’un champion et d’une légende

Hamilton chez Ferrari : l’adaptation mutuelle d’un champion et d’une légende

Après des débuts prometteurs chez Ferrari, Lewis Hamilton et la Scuderia entrent dans une phase de transition exigeante mais constructive.

Un nouveau chapitre s’ouvre pour Lewis Hamilton, et il est loin d’être écrit à l’encre facile. Après douze saisons chez Mercedes, le septuple champion du monde découvre les subtilités de la Ferrari SF-25. Si son adaptation n’est pas instantanée, elle est en bonne voie. À Bahreïn, un premier signe de progrès a été observé, et son patron Fred Vasseur confirme une dynamique encourageante.

« On ne remplace pas douze années de collaboration en deux semaines », souligne Vasseur avec réalisme.

La greffe entre Hamilton et la Scuderia demande du temps, mais aussi des ajustements des deux côtés. Ferrari travaille activement pour adapter sa monoplace au style de son pilote vedette, tandis que Hamilton, humble, admet devoir également évoluer.

Un état d’esprit exemplaire : loin d’un champion figé dans ses habitudes, Hamilton se montre ouvert au changement. « Je dois aussi m’améliorer et m’adapter à la voiture », a-t-il affirmé, conscient que chaque détail compte pour performer.

Lors du Grand Prix de Bahreïn, bien que qualifié seulement 9e, le Britannique a réussi à remonter à la 5e place, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc. Une performance révélatrice d’un début d’osmose.

« Mon style de pilotage fonctionnait particulièrement bien dans le deuxième relais », a-t-il confié. « J’ai beaucoup appris ce week-end, probablement plus que lors de tous les autres. »

Cette transition, loin d’être un frein, semble renforcer la cohésion entre l’équipe et son nouveau pilote. Vasseur parle même d’une collaboration « constructive et positive », un signe fort que Ferrari ne vit pas une révolution, mais une évolution.

La suite de la saison s’annonce comme un véritable laboratoire de progression pour Hamilton. Son objectif : stabiliser ses acquis, mieux comprendre les réglages idéaux et aligner son approche avec celle de Ferrari. Les signes sont là : le champion s’adapte, la machine aussi. Reste à transformer cette phase d’apprentissage en performance constante.

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