Sébastien Ogier a signé une victoire de prestige au Rallye du Portugal, portant à sept son nombre de succès dans l’épreuve. Accompagné de Vincent Landais, son copilote, il a démontré toute sa maîtrise sur un parcours exigeant de 24 spéciales en terre.
Une remontée stratégique et une journée marathon
Ogier a débuté prudemment. Très vite, il a adapté les réglages de sa Toyota GR Yaris pour gagner en performance. La journée du vendredi, longue de 683 km dont 146 chronométrés, a été décisive. Malgré les critiques de certains pilotes jugeant l’étape « trop longue », Ogier a su tirer parti de cette occasion pour remonter au classement.
Tanak en tête, puis trahi par sa mécanique
Ott Tanak, au volant de la Hyundai, a dominé le début du rallye aux côtés de Adrien Fourmaux. Tanak avait à cœur de rebondir après un rallye difficile aux Îles Canaries. Il a établi les meilleurs temps dans les premières spéciales. Mais une panne de direction assistée dans l’ES17 a compromis ses chances de victoire.
Un duel intense pour le podium
Malgré ce problème, Tanak a réussi à sauver la deuxième place, à seulement 8,7 secondes d’Ogier. Kalle Rovanpera, champion en titre, a complété le podium. Il n’a cependant pas pu suivre le rythme imposé par ses rivaux sur les dernières étapes. « C’était un combat difficile avec Ott, mais nous avons ramené la voiture à bon port », a confié Ogier après l’arrivée.
De solides performances en milieu de peloton
Takamoto Katsuta et Thierry Neuville ont aussi montré de belles choses. Katsuta, bien placé à mi-course, a rétrogradé lors des dernières spéciales. Ces résultats montrent à quel point chaque détail compte sur ce type d’épreuve.
Ogier relance sa saison
Avec cette victoire, Ogier grimpe à la troisième place du championnat. Il revient dans la course au titre et met une pression nouvelle sur ses concurrents. De son côté, Elfyn Evans voit son avance réduite à 30 points après un week-end difficile.
Une épreuve rude, mais révélatrice
Le Rallye du Portugal a mis les pilotes à rude épreuve. Entre stratégie, gestion de la mécanique et adaptation au terrain, la moindre erreur coûtait cher. Cette édition confirme la grandeur de Sébastien Ogier, toujours capable de dominer au plus haut niveau.
